Morgane Tual : Après vingt ans de domination des grands réseaux sociaux, nos usages du Web ont changé. Les internautes se réfugient dans des cocons privés, reléguant les grandes plateformes à des lieux de divertissement plus que de conversation, où peine à subsister une culture commune.

  • Noo@jlai.lu
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    1 month ago

    Le monde toujours a coté de la plaque, c’est quand même un exploit d’arriver a écrire un article sur les RS, la prod de contenu en ligne, internet et les communautés en ligne sans jamais parler de d’alternatives aux géants du web et du développement des communautés les plus historiques du web… Quel bande de naze…

    • Julien Falgas@lemmy.worldOP
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      1 month ago

      L’état des lieux est assez juste, mais je déplore également le ton décliniste de l’article.

      C’est comme les articles sur les catastrophes climatiques qui ne rappellent pas que des perspectives existent et qu’il est urgent d’agir.

      Ce type de papier attise le désespoir :

      • désespérant pour les personnes qui n’y connaissent pas grand chose parce qu’elles ne voient pas comment faire autrement que continuer comme avant,
      • désespérant pour les personnes qui se démènent pour que ça change, à qui on semble dire que c’est peine perdue et que cela ne vaut même pas la peine de parler d’elles.
      • Noo@jlai.lu
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        1 month ago

        Exactement !

        Le pire je crois étant le passage sur le fait que les gens publient moins publiquement et plus dans des commune privées, comme si c’était grave. Alors que bon, ça montre que les gens ont enfin compris comment on se sert d’internet !

  • Krakaval@jlai.lu
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    1 month ago

    Désormais, les membres de l’agora se taisent. Mais regardent. Continuent de scroller à l’infini, à absorber des contenus. Sur les réseaux sociaux, nous sommes devenus spectateurs, à la recherche d’un divertissement plus que d’une connexion sociale. Tom Alison, directeur de Facebook, l’écrivait lui-même l’an dernier : « Il y a eu un changement ces dernières années, les gens viennent davantage sur Facebook pour se divertir, découvrir quelque chose de nouveau, ou s’informer sur ce qui se passe dans le monde. »

    Il se plaint mais personne n’a demandé à Facebook d’évoluer dans cette direction. A ses débuts Facebook était l’équivalent des groupes WhatsApp privés et semi privés. en tout cas c’est comme cela que je le percevais : publications d’infos, de photos, dans un cercle privé. Tout n’était pas destiné à être public. Puis ils ont voulu mieux monétiser leur plateforme et le shitshow a commencé. Personne n’a demandé à avoir son feed noyé par des articles publiés par des bots, des Réels, des messages politiques, etc. Sans oublier un auto-refresh incompréhensible : tu vois enfin un contenu qui t’intéresse, et là la page se rafraichit et c’est impossible de le retrouver. Je me connectais à Facebook pour voir le contenu publié par mes contacts et leur algorithme le noyait dans du contenu non sollicité. Pas étonnant que cela soit en déclin.