Je suis un maraicher non mécanisé, qui cultive entre 2000 et 3000m2 de terrain pour produire des légumes bio que je vend sous forme de paniers de légumes (avec ou sans engagement).

Je suis en activité depuis fin 2019, donc j’entame ma cinquième saison. C’est mon activité principale, mais je garde aussi pas mal de temps pour ma vie de famille (j’ai une fille de 2 ans que je garde une partie de la semaine) et pour la rénovation de notre maison.

Je fais ce Demandez Moi N’importe quoi pour ceux qui aurait des questions sur le maraichage et thématiques voisines. Je ferai de mon mieux pour répondre, mais je ne serai évidemment pas toujours objectif, vu que je suis déja dans un modèle très engagé et spécifique ;)

Je commence le post aujourd’hui pour commencer à collecter les questions. J’essayerais d’être présent activement ce mercredi après-midi (le 24/01/24) pour répondre aux questions et que les gens puissent rebondir. Je laisserai le post ouvert après, mais je répondrais quand j’aurais des petits moments de libre.

Voilà, vous pouvez envoyer vos questions !

EDIT : Bon, je suis devant l’ordi cet aprèm (faut que je reprennent les km de notes que j’ai pris cette année), donc je serai bien réactif, hésitez pas pour les questions ;)

EDIT 2 : Bon, c’est fini pour cet aprèm, faut que j’aille chercher la petite. Mais n’hésitez pas à continuer de poster des questions, je répondrais quand j’aurais des moments de libre

  • Snoopy@jlai.lu
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    10 months ago

    Intéressant. 😍

    Ma maitre de stage avait aussi des contacts avec les chasseurs qui faisaient parfois des battus. Dans le coin, c’est plutot les lapins qui bouffent les bettraves.

    Ou un autre maraicher qui lui donne des coup de main avec son tracteur pour préparer le sol. Ya aussi des vilticutaires. Et je trouve assez chouette cette solidarité. En amap on retrouve aussi de ça pour les récolte de patates et courges…

    Pas certain que ce soit pareil partout mais c’est clair qu’en campagne on ne doit pas etre seul.e et c’est là que je dis que la première étape, sera de m’inscrire au café paysan ou des formations vivea…bon ce sera difficile vu ma timidité et surdité je préfère etre à l’ombre 😁

    Pour les syndicats faut que je relise plus attentivement leurs revendication, enfin, on verra quand j’aurais décidé pour ma région. :)

    Cool, j’ai une tente parfaite pour ça, surement l’été avec les pics de production. À voir comment je m’organise avec mes 2 gros chantier : le permis B et l’implant cochléaire.

    • calimero289@jlai.luOP
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      10 months ago

      @[email protected] : Je répond à tes 3 commentaires qui se sont glissé au milieu de mon roman fleuve (que j’avais du séparer en plusieurs com, apparemment 5000 caractères c’est une limite) ici.

      Bon, quand je dis que je pourrais produire 30 paniers de légumes max, c’est sur mon système, avec cette surface et un temps de travail relativement faible, et je suis pas encore très expérimenté. Au départ, mon plan étant de produire 40 paniers de légumes de 5-6kg par semaine. Mais c’est vrai que au fur et à mesure, j’ait tendance à vouloir plus optimiser les charges plutôt que produire plus. Ce choix est accentué par le fait qu’il est difficile de trouver du client ici, donc autant en avoir moins à trouver.

      Par comparaison, mes maitres de stages étaient 2 à mi-temps sur la ferme et remplissait 52 paniers à 15€. Bon, à 2 mi-temps on fait plus que un plein temps, parce qu’on peut faire certaines taches beaucoup plus rapidement à 2. Pour ça que j’avais calibré 40 paniers pour mon projet

      Pour le marché de plein vent, il y a pas forcément foule, à moins d’etre dans les grandes villes. Ici malheureusement c’est un peu désert (donc pas ouf pour vendre), du coup t’as le temps de discuter avec les gens. C’est sur que l’AMAP, c’est plus posé, surtout si comme moi la distribution est à la ferme. Entre les deux, tu peux faire une vente à la ferme qui soit pas forcément des paniers, mais comme un marché chez toi. Mais c’est vrai qu’en AMAP, je me permet de réquisitionner mes clients pour la récolte et le degermeage des patates (bon, sur 20, ils sont 4 ou 5 à venir généralement …)

      Alors oui, les planches de la même longueur c’est très important. A la limite, les planches serres et les planches dehors peuvent etre différentes, car le matériel sous serre reste souvent tout le temps utilisé là. Mais tout pareil c’est top. 30M de long c’est un gros maximum pour moi quand on est à la main. C’est con, c’est psychologiquement, mais désherber 2 planches de 15m c’est moins dur que une planche de 30m. Et ça fait moins de distance pour porter les légumes/ les outils depuis l’allée principale ou on passe facilement en brouette. Chez moi c’est 24m partout, et ça serait à refaire je ferai quelque chose comme 15 ou 18m. Quand je passe chez des collègues qui sont sur 10 ou 15m, ça a l’air tellement plus reposant ! Sauf pour la serre, ou c’est moins cher de prendre plus long. Du coup je ferai peut etre 15m dehors et 30m sous serre, histoire de garder un multiple (on peut meme faire une serre de 32m pour y mettre 2 planches de 15m avec une allée au milieu)

      Une haie, ça fait facilement 2m de large même sur des petits arbustes. Donc faut 2m pour la haie elle même, et encore au moins 1m pour le passage.

      J’ai effectivement un très bon sol à carottes.

      Pour l’arboriculture, pour l’instant je me concentre sur le maraichage. Peut être que je rajouterai des fruitiers, mais pour ma consommation perso. Je vois beaucoup de porteurs de projet passer avec des plans pour faire du maraichage et de l’arbo et de l’élevage et etc. Pour moi, la polyculture élevage c’est effectivement un bon écosystème et top niveau résilience. Mais pour ça il faut être une communauté. Un porteur de projet seul devrait d’abord se concentrer sur le maraichage, et faire bien tourner cet atelier avant d’envisager autre chose (on peut éventuellement planter quelques arbres vu que ça prend du temps, mais faut pas avoir à y passer trop de temps en entretien). Un bon atelier complémentaire au démarrage c’est les poules pondeuses, ca prend pas trop de temps si c’est quelques dizaines de poules. Après, ça reste que mon avis, et il y a plein de modèles différents;)

      Pour l’investissement matériel, faut voir ce que tu prévois, 90 000€ si il y a de la surface et de l’arbo en plus du maraichage, ça paraît pas déconnant. 300 000€ pour 5ha et la maison, c’est assez haut, à moins que ça soit une grande maison en bonne état. Le prix moyen de l’ha en france c’est 6000€, et vaut mieux tabler sur 8-10000€ pour des bonnes terres, avec peut etre 12 000€ si t’es vraiment en plaine le long d’un fleuve comme moi.

      Pour le BPREA, c’est une formation qui est géré très souplement au niveau national, et chaque centre de formation le fait vraiment à sa sauce. Je sais que à Brens, vu qu’ils mettent en avant le coté maraichage bio, ils sont très demandés, donc selectifs. Moi j’ai fait dans un centre plus spécialilsé grandes cultures conventionnel (c’était le plus proche de chez moi à l’époque), la formation était pas top, mais ils acceptait n’importe qui. C’est bien de pouvoir rencontrer d’autres maraicher, mais ca à plus d’importance si tu compte t’installer dans le coin, ça te fera des contacts locaux. Sinon on garde le contact de temps en temps avec 2 ou 3 de ma formation, mais on est loin et pas forcément sous les mêmes climats, donc on échange moins qu’avec mes collègues autour . Et en distanciel, c’est pas des cours en vidéos, c’est surtout des documents textes qui sont balancés sur un intranet. De toute façon pour moi le BPREA t’apprend pas grand-chose d’utile (peut etre un peu plus à Brens, mais ça reste limité), et c’est plus un diplôme qu’il faut avoir pour les aides. Donc autant faire autre chose pendant ce temps là. (Et puis des gars qui menace de te virer parce que tu te barre quand ta mère meurre, ça me donne pas envie d’y rester …)

      Si tu sais déjà dans quel département tu veux t’installer, passe voir le PAI (ou PAIT), le point accueil installation (transmission) de la chambre d’agriculture. Ils peuvent t’orienter vers des ressources locales. Pour rencontrer d’autres producteurs, fait un tour aux foires bio du coin aussi.

      Pour les syndicats, je pense que comme pour le reste, il faut se concentrer sur son projet et le faire décoller au début, et s’en soucier après. Je suis pour que les gens s’engagent, mais au début t’as déjà assez à faire, ça serait con de se plomber parce que on veut faire trop de trucs à la fois.

      Pour le stage, écrit moi en MP si tu veux, on en discute

      • Snoopy@jlai.lu
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        10 months ago

        Pour l’arboriculture, pour l’instant je me concentre sur le maraichage. Peut être que je rajouterai des fruitiers, mais pour ma consommation perso. Je vois beaucoup de porteurs de projet passer avec des plans pour faire du maraichage et de l’arbo et de l’élevage et etc. Pour moi, la polyculture élevage c’est effectivement un bon écosystème et top niveau résilience

        Même des fruits d’hiver ? Vu qu’on les taille, récolte et plante entre novembre et fevrier ça me parait pas une surcharge. Avec je prévois pas une grosse production, ce sera uniquement pour les paniers. Puis on agrandira si on est un binome (d’où les 5ha) En agrume rustique, ce sera que 9 arbres vu que j’ai pas de donnée sur leur production. J’ai oublié le reste mais je me cale sur les paniers.

        Faudrait que j’améliore l’UTH pour vraiment l’estimer. En tout cas, j’ai choisis des variété qui seront mure en novembre.

        (Et puis des gars qui menace de te virer parce que tu te barre quand ta mère meurre, ça me donne pas envie d’y rester …)

        Pour etre précis, ce n’est pas la formation à brens mais la régions. À Brens iels m’ont soutenu et ont fait en sorte que je reste le temps qu’il me fallait. Juste la région demande un papier avec nos signatures quotidienne pour verser la rénumération.

        Mais ça m’a rendu très triste de ne pas avoir pu etre au coté de ma mère et passer les 6 mois avec elle…en tout cas elle m’avait demandé de passer le diplome. J’ai laissé ma soeur seule…moi je voulais etre à ses cotés et faire des sorties. En tout cas, à présent j’ai le diplome et elle serait fière.

        300 000€ pour 5ha et la maison, c’est assez haut, à moins que ça soit une grande maison en bonne état.

        C’est les prix moyen que je trouve chez la SAFER. Peut etre que je m’y prend mal ? :/ apresqjeqvise une maison prète pour ne pas etre à cheval entre le chantier et l’installation.

        Si tu sais déjà dans quel département tu veux t’installer, passe voir le PAI (ou PAIT), le point accueil installation (transmission) de la chambre d’agriculture. Ils peuvent t’orienter vers des ressources locales. Pour rencontrer d’autres producteurs, fait un tour aux foires bio du coin aussi.

        Merci pour le conseil 😁👍 Pas encore. En tout cas je pense déjà aller au nord car j’ai pas supporté les semaines à 40° ni le manque d’eau. Bosser avec une chaleur pareil c’est très dur. Et si je bosse pendant 30 ans j’aimerai avoir un lieu plutot frais avec de l’eau. Là c’est que le début et ça va s’empirer. Donc je suis un peu perdu et encore dans la phase de recherche car ça chamboule pas mal mon projet de vie.

        Puis quand je partirai, j’aimerai avoir la garantie que mon verger tiendra pour que le suivant, la suivante, puisse avoir un terrain tout pret pour la production et n’ai pas le gros chantier à faire comme tes 600 arbres par exemple. Que ce soit comfort et produise tout de suite. Après dans 60 ans, je pense qu’on devra couper les arbre et changer les variétés. :)

        Ça marche, je te contacterai par MP, surement pour l’été quand ce sera comfortable pour la tente. Enfin, ne peux pas confirmer pour le moment. Je dois boucler le permis et ya mon opération chirugicale

        • calimero289@jlai.luOP
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          10 months ago

          Bon, pour l’arbo c’est mon point de vue, mais c’est vrai que j’aurais tendance à me concentrer sur le maraichage au début. Pour donner un ordre d’idée, la première année je bossais aussi facilement 60-70h en automne-hiver, parce que tout est à faire. Evidemment, avec ce que je sais maintenant, je pourrais me ré-installer plus efficacement, et donc bosser moins ;)

          Après, un des maraichers les plus efficace que je connaisse, qui est sur 2000m2 actuellement, a commencé sur 1000m2 la première année, car il avait une ferme à rénover pour son habitation. Si tu veux faire plusieurs atelier, ça peut être une bonne idée de commencer par 1000m2 puis doubler la surface plus tard. Suffit de prévoir l’irrigation en conséquence au départ. Et puis si tu prévois d’acheter une habitation déja habitable au départ, ça te donne de l’avance (moi j’avais aussi le chantier de réno à gérer, même si il a moins avancé un première année que en deuxième).

          Faut voir que 5ha, c’est de l’entretien ! Rien que les 2ha que j’entretiens ça me saoule déja, tout pousse trop vite partout (si j’entretiens pas, j’ai assez vite une forêt de ronces). Donc faut prévoir le temps d’entretien (et la mécanisation associée) pour cette surface. J’ai acheté un tracteur, dont je ne me sert pas du tout sur la partie maraichage, mais pour pouvoir ateler un gyrobroyeur et entretenir. Sinon faut des animaux, mais c’est pas mal de contraintes en plus (clotûrer, astreinte, …)

          Quand tu dis améliorer l’UTH, c’est savoir combien d’heure tu veux faire par semaine ? Ou combien vous serez sur le projet ?

          Oui, ça a plus de sens que ça soit pas Brens qui t’as cassé les gonades, mais les zombies de la région. Comme pour tout, nos gouvernants se débrouille pour que l’administration soit le plus déconnecté de l’utilisateur final, comme ça il n’y a plus d’empathie, et on peut nous gérer comme des robots, ou des esclaves…

          Toute mes condoléances pour ta mère. Et félicitations d’avoir pu traverser ça et décrocher le diplôme !

          Les prix à la SAFER sont pas toujours juste, même si ça donne une indication. Leboncoin ça peut être intéréssant pour jauger aussi. Comme dit, les prix à l’hectares sont pas super haut (enfin, quand on veux que quelques hectares, sinon ça chiffre vite), c’est surtout l’habitation qui va te coûter cher. Je m’y connais pas trop dans ce domaine, je t’avoue que la plupart des petits maraichers que je connais, ils ont plus suivi le schéma yourte/caravane quelques années puis maison autoconstruite sur place plus ou moins déclarée. Après si t’as de quoi investir, c’est top. Par contre un gros emprunt sur le dos en agriculture, c’est particulièrement stressant, surtout qu’on est pas dans des métiers à revenus fixes et prévisibles.

          Pas sûr qu’il fasse plus frais au nord bientôt… En 2022, le Doubs était à sec, pourtant c’est le département français avec la plus grosse pluviométrie. Et les chaleurs sur la plaine d’Alsace sont souvent très dures. Je pense que c’est plus par climat local qu’il faut regarder. Il y a des coins avec des micro-climats plus frais dans des zones chaudes. Sinon, la bretagne (mais la aussi, en 2022, c’était la sécheresse en bretagne). Perso, pour du maraichage, je m’assurerais de l’approvisionnement en eau, donc je resterai près d’un grand fleuve, à un endroit ou il est déja bien grand, donc même en cas de sécheresse il en reste un peu.

          Et le verger que tu plante au départ il sera plus là pour le suivant. Très peu de fruitiers donnent plus de 20 ans avec une production correcte. Après tu va les remplacer au fur et à mesure, donc le suivant aura bien un verger à reprendre, mais ça sera probablement pas le même que au départ. Sans compter le changement de climat et donc de variétés, comme tu dis.

          Perso, j’ai construit la ferme pour moi, en me disant que au bout de 10 ans, j’aurais remboursé tout l’investissement et je me serai payé entre temps, et que je me poserai la question si je veux continuer ou non. Et l’objectif c’est que tout ce que je met en place soit facilement démontable pour remettre le terrain à son état d’origine au départ (à part les haies, il y avait vraiment pas assez de haies à mon goût, c’est une bonne chose d’obliger le suivant à avoir des haies !). Mais j’ai un collègue où c’est l’inverse, tout ce qu’il construit sur sa ferme c’est un mode hyper robuste, pour durer les 30 prochaines années. Donc ça dépend des gens ;)

          Yes, on se dit en MP. Par contre, si t’aime pas les 40°C, faut viser avant l’été chez moi ;) Enfin, ça dépend des années…

          • Snoopy@jlai.lu
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            10 months ago

            En 2022, le Doubs était à sec, pourtant c’est le département français avec la plus grosse pluviométrie. Et les chaleurs sur la plaine d’Alsace sont souvent très dures. Je pense que c’est plus par climat local qu’il faut regarder. Il y a des coins avec des micro-climats plus frais dans des zones chaudes. Sinon, la bretagne (mais la aussi, en 2022, c’était la sécheresse en bretagne).

            Yeah…ça facilite pas ma décision :'( j’ai aussi pensé à l’alsace car c’ess joli là bas et je pourrais aller en belgique, suisse, allemagne pour me ressourcer et visiter et y boire une pinte, chose que je n’ai jamais faite.

            J’ai aussi pensé à la bretagne, c’ert aussi là où ma mère voulait déménager car elle supportait de moins en moins la chaleur de bordeaux et j’ai quelque connaissances en bretagne, le climat est plutot stable.

            Suffit de prévoir l’irrigation en conséquence au départ. Et puis si tu prévois d’acheter une habitation déja habitable au départ, ça te donne de l’avance.

            Oui, merci, c’est une bonne idée de commencer petit et progressivement le temps d’être à l’aise et d’acquérir des automatisme. :)

            Quand tu dis améliorer l’UTH, c’est savoir combien d’heure tu veux faire par semaine ? Ou combien vous serez sur le projet ?

            Plutot recalculer ce que va me representer le boulot sur 5 ha. Je l’ai très mal fait car j’ai pas de données sur la taille fruitière, récoltes des fruits. Ça devrait me permettre de savoir si je suis à bord d’un titanic ou d’une pirogue et de tronquer si besoin.

            Très peu de fruitiers donnent plus de 20 ans avec une production correcte. Après tu va les remplacer au fur et à mesure, donc le suivant aura bien un verger à reprendre, mais ça sera probablement pas le même que au départ

            C’est effectivement un point à revérifier. En 1 an, je perd déjà la main. Il me semble que le plaqueminier a une vie très longue pour un fruitier. Le kiwi, lui faut le renouveller. Les agrumes rustiques, ya pas de données mais j’en collecterais et les partagerais.

            Et l’objectif c’est que tout ce que je met en place soit facilement démontable pour remettre le terrain à son état d’origine au départ (à part les haies, il y avait vraiment pas assez de haies à mon goût, c’est une bonne chose d’obliger le suivant à avoir des haies !).

            Chapeau, je n’y arriverai pas, c’est un beau challenge. Et j’adore l’ombre des haies en été, c’ess aussi un bon coin pour stocker les salades récoltés et les garder gorgée d’eau. Et mieux, les insectes 😁👍

            Mais j’ai un collègue où c’est l’inverse, tout ce qu’il construit sur sa ferme c’est un mode hyper robuste, pour durer les 30 prochaines années. Donc ça dépend des gens ;)

            Je me vois plus sur ce modèle car j’ai besoin de me poser et d’avoir un boulot stable.

            Si ça m’épuise, je le transformerai en jardin partagé ou espace-test (sans passer par renata, je veux par que ça m’épuise mentalement) et un lieu de fête, peut etre du camping ? Je me rapelle d’un camping sympas qui accueillait des ouvriers du btp

            À voir selon mon énergie. Et j’ai fais un stage chez une maraichère qui débutait pour me faire une idée de ce que ça représente une installation et c’est costaud. :)