• Camille d'Ockham@jlai.lu
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    3 hours ago

    C’est fantastique, mais ce n’est pas principalement de l’évolution au sens de changement des gènes, mais un changement phénotypique car les mêmes gènes peuvent mieux s’exprimer. Dans un paragraphe tu parlais de l’effet évolutif, au sens changement de gènes, d’un régime avec protéines animales, et puis tu parles d’évolution au sens de changement de phénotype dans le suivant. Le phénotype est le résultat de l’interaction entre des gènes et l’environnement (et entre gènes), et si notamment l’environnement change, alors le phénotype peut changer aussi vite. Mais un changement de phénotype sur toute une population à cause des gènes prend en général beaucoup plus de temps.

    • Joli_corail@jlai.lu
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      3 hours ago

      J’entends bien, et j’ai bien employé l’expression “changements évolutifs” dans le message précédent, et pas changement génétique, justement.

      Après ça pose débat je pense, voir :

      Évolution rapide — Wikipédia https://search.app/cgxVm2CofCv7i5pV8

      La partie “Principes des boucles de rétroaction évolution-écologie” peut-elle s’appliquer dans le cas qui nous intéresse ? Évolution de la taille physique des humains suite à des apports en protéine bien plus massif qu’avant.

      J’aurais tendance à dire que oui, que effectivement on se place bien dans la boucle d’action que vulgarise la page wiki. Qu’en pense tu ?

      • Camille d'Ockham@jlai.lu
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        3 hours ago

        Le problème avec les humains c’est quand même que :

        1. on peut pas les mettre tous dans une machine à radiations pour obtenir des mutations intéressantes (on fait ça pour les plantes et bactéries)
        2. la population est immense et assez bien mélangée, donc peu de dérive génétique
        3. la durée de vie de chaque individue est grande, là où d’autres espèces vont beaucoup plus vite (drosophiles, bactéries, etc.)
        4. la présence d’un organe qui est spécialisé dans l’adaptation, avec des mécanismes d’apprentissage sophistiqués (le cerveau), qui créé une sorte de tampon partiel entre pressions de l’environnement et gènes (non pas que ça annule toute sélection), rendant compliqué les liens causaux entre gènes et comportements