Rien d’anormal puisque c’est juste l’application du droit. Rien n’empêche cependant de demander au préfet de police de justifier correctement les interdictions.
La contre manifestation avait comme volonté de provoquer le conflit selon la juge car sur le même chemin que l’autre manifestation donc il y a un trouble à l’ordre public. On peut même se demander pourquoi ils ont essayé de contester la décision puisque le risque pour l’ordre public est évident.
L’annulation de l’interdiction de la manifestation du Comité du 9 mai est mal expliquée, la décision est beaucoup plus claire.
Ce qui est dit par la juge des référés :
- Il n’y a pas de poursuite pour dissimulation de visage (pragraphe 6) (donc pas de preuve)
- Pas de justification de la menace des engins pyrotechniques pour l’ordre public (pragraphe 6) (donc pas de preuve)
- L’une des contre manifestations se déroule très loin et l’autre a été interdite et la demande d’annulation de l’interdiction a été rejetée (paragraphe 7)
- Le risque causé de la présence des militants ultra nationalistes n’est que faiblement étayé (paragraphe 8) (donc pas de preuves solides)
- Les seuls slogans autorisés sont au nombre de deux et ne relève pas de l’incitation à la haine et à la discrimination (paragraphe 9)
- Aucune preuve n’indique que l’organisation est contrôlée par le groupe UnionDéfense (GUD) dissous en 2024. (paragraphe 10)
En gros, il y a pas de preuves solides pour justifier l’interdiction donc c’est rassurant que la juge des référés annule l’interdiction (le juge administratif protège de l’arbitraire de l’administration), mais c’est inquiétant que le préfet de police ne justifie pas correctement ses décisions et n’a pas l’air d’avoir saisi le procureur les dernières fois pour les débordement rapportés par le monde.
Mais “ouinouin on est censuré” à part ça…faf de merde
Bah si voyons, ils sont obligés de cacher partiellement leur visage pour pas qu’on les reconnaisse, sinon, on leur saperait sur les doigts… /s Vraiment des grosses merdes et on suit ce qu’aurait fait Retaillau en 40
L’odeur du pays, ça change pas
Le Comité du 9 mai manifeste tous les ans pour l’anniversaire de la mort d’un militant d’extrême droite
En 2024, déjà, plusieurs centaines de membres du groupuscule Comité du 9 mai, dont les chants nationalistes, les provocations et les tatouages nazis avaient choqué en 2023, avaient pu défiler en toute impunité lors d’une manifestation autorisée par le tribunal administratif.