Dans sa décision, le tribunal administratif de Paris a invoqué le fait que la contre-manifestation antifasciste était prévue sur le même parcours que celle organisée par le Comité du 9 mai, samedi. Il a toutefois autorisé un rassemblement statique place du Panthéon.
Rien d’anormal puisque c’est juste l’application du droit. Rien n’empêche cependant de demander au préfet de police de justifier correctement les interdictions.
La contre manifestation avait comme volonté de provoquer le conflit selon la juge car sur le même chemin que l’autre manifestation donc il y a un trouble à l’ordre public. On peut même se demander pourquoi ils ont essayé de contester la décision puisque le risque pour l’ordre public est évident.
L’annulation de l’interdiction de la manifestation du Comité du 9 mai est mal expliquée, la décision est beaucoup plus claire.
Ce qui est dit par la juge des référés :
En gros, il y a pas de preuves solides pour justifier l’interdiction donc c’est rassurant que la juge des référés annule l’interdiction (le juge administratif protège de l’arbitraire de l’administration), mais c’est inquiétant que le préfet de police ne justifie pas correctement ses décisions et n’a pas l’air d’avoir saisi le procureur les dernières fois pour les débordement rapportés par le monde.